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Le blog d'Etre Parents, naturellement ...   en Moselle est
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18 octobre 2011

Les membres du bureau

Anne, maman d'Antoine (mai 2003) et Bastien (mai 2005)

 

Anne


 

Deux fois maman, et deux fois différemment...

   J'ai abordé la naissance d'Antoine en  m'abreuvant de magazines de parents, remplis de réponses toutes faites et de grands principes. J’étais sûre que je n’allais donc rencontrer aucun problème qui ne soit insurmontable, que ce soit lors de ma grossesse, de mon accouchement, ou en temps que maman ...



   Antoine s'est annoncé trois semaines en avance, dans la panique totale (ce n’était pas le moment !). Un accouchement catastrophe, médicalisé à souhait, sans dialogue possible avec les sages-femmes, sans aide pour m'aider à mettre au monde mon bébé. Antoine est né un mardi soir, d'une maman qui n'arrivait pas à le mettre au monde, entouré d'un personnel médical qui a tout fait à sa place (naissance aux forceps, après compression du ventre), et nous a volé ce moment unique ... Pour couronner le tout, Antoine a été emmené en néo-nat, pour vérifier qu'il n'avait contracté aucune infection suite à une suspicion de rupture de la poche des eaux supérieure à douze heures ... Il y a passé deux jours et deux nuits, dans une boîte en plastique, alors que j'étais dans ma chambre, espérant qu'il irait bien. On m'a fait tirer mon lait, qu'on ne lui donnait pas forcément car "quelques gouttes de colostrum au fond d'un biberon, ça ne sert à rien". Antoine nous a enfin été rendu, j'ai alors pu le garder contre moi, le mettre au sein ; mais les embûches ont vite recommencé : tétées pesées, "il ne boit pas assez, il faut compléter", "il a une température trop basse, il faut le couvrir" ... Voilà comment on crée des parents anxieux, qui ont perdu toute leur assurance, ne se fient plus à leur bon sens et n’écoutent plus leurs coeurs de parents.



   Dès la fin du premier mois, notre pédiatre a voulu introduire des biberons, Antoine pleurait beaucoup ... de faim forcément ! Nous passions des nuits d'enfer, avec un bébé inconsolable, avec lequel il ne fallait surtout pas dormir (c'est dangereux et ça crée des enfants capricieux !). Difficilement, Antoine a continué à téter et à recevoir des biberons jusqu'à ses six mois, âge auquel il s'est sevré, peu après ma reprise du travail … C’est un moment que j'ai très mal vécu. Petit à petit, nous avons repris confiance en nous, avec l'aide d'Antoine, petit garçon affectueux qui nous montrait, bon gré, mal gré que, finalement, on n’était pas de si mauvais parents !



   Bastien, petit garçon au tempérament de feu, a tout chamboulé ! Avec lui, hors de question de reproduire les mêmes erreurs. L'allaitement était pour moi LA priorité : j'ai lu, lu, et j'ai décidé de me faire confiance et de ne prendre en compte que les avis et les conseils de personnes compétentes. Personne ne me ferait douter ... Bastien m'a réconcilié avec mes capacités à mettre au monde, trois poussées et mon petit était là, grâce à moi uniquement ! C’était un accouchement toujours aussi médicalisé, mais là n'était pas ma priorité ... Bastien, dès les premiers jours, m'a montré la voie à suivre pour être sa maman : écouter ses besoins et y répondre ! Cododo dès les premiers jours à la maternité, sinon mon petit homme pleurait. Tétées à la demande (et quelle demande !) car Bastien ne se sentait bien qu'au sein, ou - un peu - dans mes bras. Nous avons pris nos marques comme ça, sans jamais laisser personne nous faire croire que ça n'était pas la bonne façon de faire ... Il y a eu des moments magiques, d'autres plus difficiles (pas évident de répondre 24h sur 24 aux besoins de contact d'un bébé), mais nous avons toujours essayé de respecter notre ligne de conduite ... Bastien a été allaité 29 mois ; il a dormi avec nous pendant neuf mois ; a porté des couches lavables ; a été porté en écharpe (merci Muriel, Nath et Aurélie). 

 

  Tant bien que mal, je garde à l'esprit des principes d'écoute et de respect de mes enfants, et j'essaie de progresser avec eux, en temps que maman qui n'a pas toujours la bonne réponse, mais qui fait du mieux qu'elle peut.

 Cette association est pour moi le moyen de "rendre" ce que des mamans autour de moi ou sur le net ont pu me donner comme écoute et comme (bons cette fois !) conseils, pas de recettes mais des trucs, des pistes ... Le moyen aussi, je l'espère, d'éviter à quelques mamans de passer par les mêmes épreuves, les mêmes doutes, les mêmes souffrances que moi.

Stéphanie, maman de Corentin (Octobre 2008)

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  Devenir maman pour moi c’était principalement accoucher sans péridurale (et oui il y a des millions de femmes sur terre qui l’ont fait et le font encore) et allaiter. Je pensais, peut-être naïvement, que ce n’était pas trop demander, mais j’ai dû me battre et me battre encore juste pour être entendue. Finalement, j’ai eu une césarienne, un rapide coup d’œil à mon fils et il s’est éloigné.

  Je me suis battue, voire même acharnée pour allaiter mon petit bouchon. On m’a donné plein de conseils, on m’a fait plein de réflexion mais j’ai tenu bon. Je me suis laissée portée par ceux qui savent… En tant que jeune maman, je ne connaissais rien et je me suis sentie très vulnérable. J’ai tout écouté mais rien entendu et je n’en ai fait qu’à ma tête (pour pas changer).

  Et puis… j’ai trouvé une vraie conseillère et là c’est que du bonheur. J’ai trouvé les réponses à mes interrogations, une écoute active, et un soutien … et malgré les petits soucis ça n'a été que du bonheur...

  La reprise du travail a été une étape très difficile et c’est à ce moment-là que j’ai découvert l’Association « Etre Parents, Naturellement ». Les rencontres et les échanges virtuels m’ont fait et me font encore le plus grand bien. Depuis je chemine vers plus de maternage, et cherche toujours de nouvelles réponses concernant l’éducation non-violente, l’entrée à l’école et bien d’autres sujets.

  L’association me permet de rencontrer d’autres mamans souvent en questionnement, de partager mon expérience et ce que j’ai appris, de soutenir des mamans dans leurs choix et d’apporter des informations sur des sujets qui me tiennent à cœur.

 


 

 

Sophie, maman de Nathan et Valentine

 

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  Originaire de toulouse, j'ai rejoint la lorraine pour le travail en faisant escale dans le saulnois ou j'y ai rencontré mon chéri. Nous sommes parti 2 ans comme volontaire au Cameroun et à notre retour nous nous sommes installés près de saint avold dans le village d'ou est originaire mon conjoint.

  Fin 2009 je suis devenue maman d'un adorable bambin qui a changé ma vie. L'allaitement a été un peu compliqué au début et malheureusement quand tout commençait à se mettre en place il a fallu commencer le sevrage à cause de la reprise du boulot.

  Le maternage n'a pas été un choix de ma part mais une demande de mon fils et je me suis laissé guidée .... pendant 2 mois il a dormi lové contre moi, il m'a fait découvrir le portage et les joies de devenir mère ...

  En juillet 2011 j'ai donné naissance à une petite Valentine avec un accouchement scénario catastrophe : déclenchement loupé, césarienne en urgence, transfert du bébé dans un autre hôpital en neonat...

  Et pourtant tout est bien qui fini bien, malgré une séparation de 3 jours l'allaitement s'est mis en place et la puce pousse à merveille. J'ai arrêté de travailler pour profiter de mes petits bouts (chose que je n'aurai jamais imaginé avant) et même si c'est parfois crevant je trouve que ce sont des moments merveilleux que je suis ravie de partager avec eux !

   J'ai découvert l'association pendant ma 1ere grossesse et elle m'a accompagné dans mes début de maman. J'y ai découvert une façon d'élever ses enfants en étant plus à l'écoute de leur besoins. aujourd'hui je souhaite m'y investir pour que un plus grand nombre de maman puisse savoir quels conseils elles peuvent y trouver.

 

 
      

Adeline, maman de Phébé (décembre 2006) et Énaël (juin 2010)

 

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  Ma 1ère grossesse, je l’ai vécu de manière très classique, je voulais accoucher dans une maternité avec une péridurale. Je me laissais porter par le corps médical qui savait TOUT. 

  Sauf qu’au moment de la naissance de ma puce, eux qui savaient tout, eux qui ne m’ont pas écouté, ont mis en danger ma puce, provoquant son hospitalisation à peine quelques minutes après sa naissance. J’étais folle de rage, la rencontre que j’avais tant imaginée avec ma puce ne s’est pas du tout passée comme prévu.   Nous avons passé nos 1ers moments dans le service aseptisé de la néonatalogie, ma puce enfermé dans une cage de plastique, reliée par des câbles, les alarmes retentissants aux moindres de ces mouvements. Une vision terrifiante sur un si petit être, une grande peur de la perdre.


 

  Depuis sa naissance, j’ai beaucoup travaillé sur moi, réfléchissant à ma propre éducation, à mes choix pour la sienne, j’avais très envie de l’accompagner plutôt que de la diriger.

J’ai tout naturellement commencé par l’allaitement, qui pour moi est une continuité du lien qu’on avait in utéro.

J’avais déjà une âme d’écolo, mais je me mettais à raisonner plus profondément sur mes choix et leurs impacts économiques, choix des couches lavables et maintenant avec son petit frère pratique de l’hygiène naturelle, création d’un petit potager pour y cultiver nos propres légumes, les plus sains possible.  Nous avons eu en cadeau de naissance, une poussette combiné 3 en 1, elle a très peu servie, je préférais largement porter mon bébé (puis mon bambin) en écharpe contre moi.

 

 

 

 

 

 

Nadège, maman de Jules (2007)


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  Zen et écolo à la base, je souhaitais que me grossesse soit la moins médicalisée possible ! Mais le petit bout ne le voyait pas de cette manière : décollement du placenta, piqûres dans les fesses en début de grossesse, contractions à 6 mois, hospitalisation à 7 mois, et enfin accouchement à 8 mois pile. Il ne pesait que 2,4kgs mais était en pleine forme !

 Idem pour l'allaitement, catastrophique ... mais au final le petit a pu avoir mon lait durant plus de 5 mois grâce à la laitière magique : le tire lait électrique !


    Quelques mois après sa naissance, j'ai commencé à réellement m'intéresser au maternage proximal car je m'étais rendue compte que depuis les premiers jours de Jules, nous avions toujours naturellement répondu à ses besoins et suivi ses envies. C'est cette philosophie de vie que nous souhaitions suivre !


    Jules a été porté en écharpe, "allaité", "co-biberonné", en couches lavables, et est devenu un petit garçon de 2 ans bien indépendant maintenant ... sauf la nuit !!!
 



 J'ai souhaité me joindre à l'association pour soutenir, écouter et conseiller les jeunes parents qui en ont besoin, mais également pour bavarder librement de notre philosophie de vie, et plus précisément du maternage proximal sans être prise pour une extra-terrestre !

 

 

 

 

 

Véronique, maman de Matthieu (mars 2007) et Justine (Octobre 2010)


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C'est pendant ma premièere grossesse que je me suis tournée vers la tendance "nature/bio".



Matthieu a été allaité exclusivement 6 mois, puis a continué jusque 27 mois, un sevrage naturel qui s'est fait tout seul et en douceur. Il a mis des couches lavables. Nous avons signé aussi un peu avec lui.



Justine est née en douceur, sur le coté. Elle est allaitée également.



Pour elle comme pour son grand frère, nous utilisons le moins de produits d'hygiène possible, et bio si possible.



Nous essayons de consommer bio, local, et écologique, économique et intelligemment.


 

 

 

 

Elise,maman de Léo Paul et de Robin

 

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  Je suis passionnée de maternage et de relations humaines. Elever mes enfants dans le respect de leur nature, et de l'environnement sont mes préoccupations majeures.

Mon expérience de sage-femme à été enrichie lorsque je suis moi-même devenue maman.

 

  C'est en organisant la Grande Tétée à Nancy en 2008 que j'ai rencontré des membres de cette association. Puis des liens se sont nouées lors d'un atelier de langue des signes pour bébé avec Bébé Signe 54.

   Les rencontres au sein de l'association ont renforcé mon désir d'apporter plus d'humanité en salle d'accouchement, d'offrir à mes patientes, en plus d'une sécurité médicale, une sécurité affective, indispensable pour devenir parent dans les meilleures conditions.

  L'envie de partager encore et toujours, m'ont ensuite motivée pour devenir Marraine d'Allaitement de l'association.

  Grâce à l'association, j'ai découvert "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" de Faber et Mazlish. Nous avons fait un atelier ensemble, qui donne envie de recommencer!

  C'est encore avec des membres d'EPN que je me suis formée avec l'AFPB pour être conseillère en portage.

 

  Les projets au sein de l'association : transmettre des outils, des savoir-faires, connaissances et partager des expériences sont passionnants, riches et épanouissants pour la sage-femme et la maman que je suis.

 

 

 

 

Wendy, maman de Louis et Jules

 

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Notre parcours de parents à été semé d'embuches.

  En 2003 j'étais enceinte et nous nous préparions avec David, mon mari, à devenir parents. Seulement le destin en a décidé autrement. A 7 mois de grossesse le coeur de ce petit être que je portais en moi a cessé de battre sans qu'aucune cause médicale ne l'explique.

Il nous a fallu faire le deuil de ce petit ange, laisser faire le temps...

Ce n'est que 4 ans après que nous nous décidions à retenter notre chance.

  Nous avons vécu cette deuxième grossesse sereinement, David et moi sommes positifs de nature, ce petit là il allait vivre!

Et effectivement Louis est arrivé en pleine forme, 4,680kg à 8 mois de grossesse.

  Il est né par césarienne, donc dans un environnement très médicalisé, a été allaité 1 mois seulement parce que j'étais perdu parmi la foule de conseils contradictoires qu'on me donnait, les couches lavables ont été utilisées 2 mois puis rangées au placard car trop de fuites par mauvaise utilisation... Bref à part les lectures, j'avais peu de conseils.

  Jules a rejoint son frère en 2009, également bébé bien costaud, re-césarienne, mais allaitement plus long cette fois-ci, couches et lingettes lavables, porté en écharpe mais je tâtonnais toujours... Alors j'ai pris des infos sur le net, j'ai commencé à m'intéresser au maternage.

  Puis j'ai découvert l'association début 2010 par le biais de mon amie Jennifer, et là j'ai enfin eu des réponses à mes questions, des conseils et découvert des personnes qui avaient les mêmes convictions que moi.

 

  Aujourd'hui nous tentons d'apporter à nos enfants respect et beaucoup d'amour, même si ce n'est pas tous les jours facile de faire face à leurs colères.

  J'essaie à mon tour de donner des conseils aux parents confrontés au deuil périnatal et me bas pour que la césarienne ne soit pas vécut comme un échec par les mamans mais comme tout accouchement, comme quelque chose de merveilleux.

 

 

 

 

Nos anciens membres :

 

 

Julie, maman de deux petits trésors, Flavie 3 ans (novembre 2007) et Arthur 3 mois (juillet 2010)

 

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  Notre parcours pour avoir nos 2 enfants a été légèrement différent de ce à quoi nous nous attendions.

  Pour Flavie, je suis tombée enceinte dès le premier mois de traitement. Rapidement alitée, je n’ai pas passé une grossesse très sereine.

  Flavie est arrivée avec 1 mois d’avance, petite puce de 48 cm et 2,920kg.

  Pour Arthur, le chemin a été un peu plus long, mais après plusieurs mois de traitements et 2 fausses couches, monsieur s’est installé dans mon bidon. Alitée à nouveau les trois premiers mois, je me posais toujours autant de questions, malgré le fait que ce soit une deuxième grossesse.

  Arthur est né avec une quinzaine de jour d’avance, petit pépère de 48 cm et 3,420 kg.

  Deux accouchements rapides, avec une péridurale bien dosée afin d’accompagner au mieux la naissance de mes enfants, des moments à nous pour nous découvrir tous les trois… Deux moments magiques accompagnés par une équipe médicale super.

  Gràce à de bons conseils de l’équipe de la maternité et d’une conseillère en lactation, Flavie a été allaitée 10 mois malgré la reprise des cours et du travail lorsqu’elle avait 3 mois.

  A ce jour Arthur est lui aussi allaité, porté en écharpe et a partagé notre chambre les deux premiers mois de sa vie.
 

  C’est pendant ma deuxième grossesse que j’ai découvert l’association « Etre parents naturellement ».

  J’ai alors découvert le portage en écharpe que je n’avais pas osé tenter avec ma fille, mais aussi beaucoup d’autres choses.

  Pouvoir discuter et partager nos expériences avec d’autres mamans m’a beaucoup aidé et je souhaites pouvoir en faire autant avec d’autres mamans qui ont-elles aussi encore des choses à m’apprendre.


 

 

 

 

Jennifer

 

 

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je me souviens...

    A la naissance de ma première fille (en 2000) , avoir eu très souvent un sentiment " d'être décalée" face à mon entourage...dans la relation avec mon enfant.

On me parlait de "fatigue", de nuits blanches, de dizaines de biberons à nettoyer, à stériliser (personne n'a d'ailleurs évoqué l'allaitement...), de course contre la montre, de maladies infantiles, de caprices, d'éducation, de punitions,de couches si chères..., du linge qui déborde...de la vie professionnelle, bref j'étais complètement perdue, paniquée !

La fatigue, les nuits blanches:

Je ne dis pas que je n'étais pas fatiguée...mais quoi de plus calme la nuit que de regarder, de sentir son enfant contre soi,loin des tumultes du grand jour, bien au chaud lovés dans notre lit, de le sentir respirer," l'entendre" respirer, comprendre sereinement qu'il a besoin de nous...

Les dizaines de biberons:

déjà en général ce n'est que 6 à 7 par jour...mais là n'est pas la question...j'aurais voulu allaiter...mais j'étais jeune et timide, et n'ai pas osé échangé sur mes questionnements, mes peurs, ma pudeur ...et ce qui arriva, arriva, une fois mon bébé dans les bras, c'est un biberon que l'on me ramène, et non un sourire accompagné d'une parole qui aurait pu être " vous voulez essayer ? je vais vous aider...."
2 jours plus tard, je pleurais d'envie d'allaiter...on me répondit : ... vous êtes un peu jeune de toute manière...et c'est trop tard, vous avez pris les cachets...

Les couches si chères:

je n'avais aucune notion des couches lavables (hormis les dires des grand mères sur les langes...qui étaient si pénibles a laver...) mais à chaque fois que je jetais mes couches j'avais déjà un immense sentiment de gaspillage...sans même parler des érythèmes...

La course contre la montre, les maladies, le linge:

je ne dit pas non plus que ce n'étais pas du travail.
je ne sais pas si c'est parce que j'aime être organisée, mais tout cela n'avais aucune importance quand je tenais mon enfant dans les bras (en porte bébé souvent à l'époque...)

Les caprices, l' Education, les punitions:

peu de monde approuvait notre façon de faire...aujourd'hui encore...

La vie professionnelle:

10 ans après, je travaille toujours, certes beaucoup moins, mais tout de même !

Bref je ne comprenais pas ses plaintes qui pour moi, n'en étais pas, être mère était pour moi un engagement d'amour qu'importe ce que cela pouvait impliquer.

On était 3, en bonne santé... notre enfant, on faisait tout notre possible pour l'écouter, l'accompagner...
J'aurais tant aimer pouvoir partager, échanger mes ressentiments à cette période!

Nous voulions, nous rêvions d'une famille nombreuse...d'une vie simple basée sur l'émotion, les échanges, le respect de chacun, les ptits bonheurs de tous les jours...

Eh, bien: nous sommes 7 à présent !!!

5 filles nous comblent chaque jour de bonheur! Elles ont 10 ans,5 ans, 2 X 3ans et demi, et 2 mois !



C'est progressivement, après cette première expérience, au fur et à mesure des naissances que le maternage c'est installé dans nos vies, surtout grâce à internet, ses échanges, mais surtout aussi depuis la découverte de l'association qui nous a permis d'enfin nous sentir compris, de nous sentir rassurer, et d'en apprendre toujours plus!

A la maison, petit à petit, dans un soucis écolo-économique (une famille nombreuse c'est sûr ça coute !), il y a eu couches et lingettes lavables, produits ménagers et
cosmétiques faits maison, yaourts, pains, biscuits faits maison, nous recyclons, achetons un maximum d'occasion, nous cododotons, nous essayons de pratiquer l'éducation respectueuse du mieux que l'on peut (Faber et Mazlich, Montessori), l'allaitement est devenu une évidence pour mes 4 autres filles, et le portage en écharpe une nécéssité!

Je me suis engagée dans l'association afin de faire part de mon expérience, afin de pouvoir à mon tour entourer, accompagner et rassurer des mamans!

Comprenez par ce témoignage que même lentement on peut évoluer, qu'il faut s'écouter soi avant tout, se faire confiance...
et que même avec une grande famille on peut être ...

"parents naturellement" !!!

 

 

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